
Étude des Radionucléides et Isotopes Stables du Plomb en Méditerranée Occidentale
Informations sur le document
Auteur | Jérôme Miralles |
École | Université P. CEZANNE |
Spécialité | Géosciences de l’Environnement |
Année de publication | 2004 |
Lieu | France |
Type de document | thèse |
Langue | French |
Nombre de pages | 149 |
Format | |
Taille | 3.16 MB |
- Géochimie
- Radionucléides
- Isotopes stables
Résumé
I.Principaux sites de recherche et domaines d étude
- Centre de Recherches en Sciences Environnementales (CEREGE) d'Aix-en-Provence
- State University of New York à Stony Brook (MSRC)
- Domaine d'étude : Analyse des retombées atmosphériques
1.1 La zone d étude
La zone d’étude est la mer d’Alboran, située entre la péninsule ibérique et l’Afrique du Nord. C’est une zone d’interaction entre les masses d’air anthropisées européennes et les masses d’air sahariennes chargées de poussières. Elle est également bordée par des États ayant des préoccupations environnementales différentes, certains ayant réalisé la transition vers les carburants sans plomb tandis que d’autres ne l’ont pas encore fait.
1.2 Les canyons
Les canyons du Golfe du Lion ne sont pas des zones préférentielles de dépôt, contrairement à ce qui avait été avancé précédemment. Ils s’apparentent plutôt à des conduits par lesquels transite la matière particulaire.
1.3 Description globale de la zone
La mer d’Alboran est caractérisée par des taux de sédimentation élevés, liés à des flux verticaux importants. Elle présente un état de contamination par le Pb plus élevé que le Golfe du Lion.
1.4 Composition isotopique
La composition isotopique des particules sédimentaires et des sédiments de la mer d’Alboran est homogène, avec un rapport moyen de 206 Pb/207 Pb de 1,180 ± 0,001, quelle que soit la profondeur de collecte.
1.5 Inventaire du Pb total
L’inventaire du Pb total dans les sédiments de la mer d’Alboran est plus élevé que celui du Golfe du Lion, avec une valeur moyenne de 153 µg.cm-2.
II.Traçage isotopique et plomb anthropique
- Utilisation des isotopes stables du plomb pour tracer les sources et la chronologie des dépôts atmosphériques.
- Distinction du plomb anthropique (industriel) du plomb naturel (géologique) grâce à la composition isotopique spécifique du premier.
III.Distribution et caractérisation des dépôts atmosphériques
- Analyse de la répartition des dépôts atmosphériques dans différents environnements : sol, sédiments marins, aérosols.
- Caractérisation des dépôts en termes de composition isotopique, concentration et flux.
IV.Techniques d analyse
- Spectrométrie de masse à thermo-ionisation (TIMS) pour la détermination de la composition isotopique du plomb.
- Spectrométrie gamma pour la mesure de l'activité des radionucléides (plutonium, césium).
- Dilution isotopique pour la détermination des concentrations de plomb.
V.Modélisation et datation
- Utilisation de modèles de datation (biodiffusif bicouche, CRS) pour établir la chronologie des dépôts et calculer les taux de sédimentation.
- Prise en compte des processus de bioturbation (remaniement biologique des sédiments) dans la datation.
VI.Sources et impact des contaminants atmosphériques
- Identification des sources de contaminants atmosphériques : émissions industrielles, trafic routier, essais nucléaires.
- Évaluation de l'impact des contaminants sur les écosystèmes et la santé humaine.